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Jean-Michel BOOH-BEGUE, Global Marketing Manager chez VALEO
Dans la rubrique "Que sont-ils devenus ?", JEAN-MICHEL BOOH-BEGUE, Global Marketing Manager chez VALEO, nous fait part de son parcours.
Quel poste occupes-tu actuellement ? Je suis actuellement Global Marketing Manager, au sein de la branche aftermarket du groupe VALEO. J’ai la responsabilité en particulier du marché de la maintenance (qui regroupe les systèmes d’essuyage, le freinage, la filtration et l’allumage) au niveau mondial.
En quelle année as-tu été diplômé de l’ESC Rennes et quelles ont été les grandes étapes de ton parcours professionnel depuis ta sortie de l’école ? J’ai obtenu mon diplôme en 2000. Suite à mon année à l’étranger à Northampton University (UK), j’ai eu la chance d’effectuer un stage très formateur chez SHELL en France et de remplacer après seulement 6 mois mon maître de stage, en tant que Responsable Marketing France (Juin 2001). Au fil des années, j’ai pu accroître mon périmètre de responsabilité au sein de ce grand groupe international. Je considère que la première expérience professionnelle est cruciale afin de mieux comprendre le monde de l’entreprise, développer son orientation résultat et sa capacité de prise d’initiative.
En 2004, j’ai décidé de compléter mes compétences marketing en devenant Category Manager au niveau européen, l’objectif étant de transférer en Europe une bonne pratique SHELL aux US (category captain chez WALMART). Ainsi, j’ai eu la possibilité sur les deux continents de mesurer les progrès significatifs (vente, marge, logistique) enregistrés grâce à la mise en place d’accords de category management entre un industriel et les acteurs de la grande distribution. Des souvenirs incroyables tels que la participation à un Saturday Morning meeting au sein du siège de WALMART, à Bentonville.
En novembre 2006, j’ai fait le choix de rejoindre la branche aftermarket du groupe VALEO (VALEO Service), tout d’abord en tant que Business Developer au niveau international. Après avoir géré pendant 2 ans des projets de développement produit avec des partenaires asiatiques, j’ai occupé la responsabilité de Global Line of Business Manager pour les systèmes d’essuyage. Ce poste a été pour moi un réel tremplin du fait des enjeux financiers, des initiatives marketing à mettre en place et également du caractère international de la mission.
Depuis janvier 2012, je suis Global Marketing Manager avec le management d’une équipe de 12 personnes.
Quels souvenirs gardes-tu de l’ESC Rennes (cours, stages, implication dans les micro-entreprises, séjour à l’étranger,…) ?
Que des bons souvenirs !
L’ESC Rennes a été pour moi un réel outil afin de mieux me connaître, développer un profil/ une personnalité et définir un projet professionnel. Je me souviens notamment de moment clés : une campagne BDE perdue mais qu’elle aventure humaine, la découverte de mon goût très prononcé pour le marketing. Des situations dans lesquelles il faut forcer sa nature telle que les spectacles lors des galas ou encore le dépassement de soi lors de manifestations sportives.
L’ESC Rennes rime bien entendu avec l’international et l’entreprise et j’ai eu la chance de profiter pleinement de la dynamique de l’école dans ces deux domaines afin d’arriver préparer sur le marché du travail.
Enfin je garde en mémoire l’image d’une école ayant les atouts de la jeunesse : vitesse, insouciance, plaisir de vivre ensemble.
En quoi consiste ton poste actuel ? Quelles sont tes principales missions et responsabilités ?
Le secteur de l’après-vente est stratégique pour les équipementiers automobiles.
Pour ma part, j’ai la responsabilité mondiale des pièces dites de maintenance vendues par VALEO auprès de clients tels que les groupements automobiles, les enseignes généralistes ou spécialisés, les réseaux constructeurs ou encore Internet…
Ma mission est tout d’abord de piloter le P&L de ce marché. Ensuite avec mes équipes, nous gérons un portefeuille de marque/produit, fixons les orientations stratégiques qui sont ensuite reprises et appliquées par les divisions pays. Un objectif récurrent est également d’étendre notre périmètre d’activité tant au niveau géographique (BRIC, ASEAN) que produit. Par ailleurs, j’ai un rôle d’interface entre les entités marketing/commerce et les organisations industrielles afin de prendre les bonnes décisions d’investissement, d’accroître notre couverture mondiale et bien entendu de générer de la croissance rentable.
Quelles sont les dimensions les plus intéressantes dans ton métier ?
La gestion au quotidien d’un marché étant composée de produits et canaux de distribution très différents.
Bien entendu l’international et le développement dans les BRIC, avec le plus souvent l’élaboration d’une stratégie spécifique, tant d’un point de vue marketing et supply.
La possibilité de prendre des décisions qui influent au quotidien sur le business d’autant que le marketing occupe un rôle vraiment central dans l’organisation à laquelle j’appartiens.
Enfin le rythme et la réactivité que nous devons mettre en œuvre au quotidien afin si possible d’anticiper les mutations de notre activité et de garder une longueur d’avance sur nos concurrents.
Du fait de toute ces dimensions, mes journées sont à la fois bien remplies et stimulante intellectuellement.
Quels conseils donnerais-tu aux étudiants et jeunes diplômés qui souhaitent travailler dans le même secteur d’activité que toi ?
Développer un premier niveau d’expertise dans un domaine spécifique tels que les achats, le marketing, la vente. Les organisations demandent à la fois de plus en plus de réactivité et d’assurance dans les prises de décisions d’où le fait de compter sur des personnes opérationnelles rapidement
Etre pro actif et apprendre à penser solution. Les profils les plus intéressants sont le plus souvent ceux ayant pratiquement 1 an et demi d’expérience professionnelle et s’étant confronté à différents environnements d’entreprise.
Se cultiver dans un domaine et/ou un secteur. Le web, les journaux spécialisés, les réseaux professionnels permettent à chaque étudiant d’obtenir des informations ce qui n’était pas toujours le cas auparavant. Le fait d’être en mesure de tenir un discours pertinent sur un secteur, une activité est à présent un vrai élément de différentiation. L’association des anciens est bien entendu un très bon outil pour cela.
Plus généralement quels conseils donnerais-tu pour gérer leur carrière ?
Faire le bon choix pour sa première expérience professionnelle car celle-ci fixera les bases d’une carrière. Une fois dans l’entreprise, s’investir à fond, oser et surtout penser solution. Il faut nourrir une vraie orientation résultat. C’est un point essentiel qui demande une attitude et réflexion au quotidien.
Par ailleurs, il est également important de prendre du recul afin de bien définir son projet et au regard de celui-ci identifier les points à améliorer ou à modifier. Ne pas hésiter à prendre les décisions qui s’imposent afin d’atteindre ce but.
Quel regard portes-tu sur le réseau ESC Rennes Alumni aujourd’hui et quelles seraient tes principales attentes vis-à-vis de l’association ?
Le réseau des anciens à passer certaines étapes importantes ces quatre dernières années : meilleure structure, plus de services, une meilleure communication. Il faut saluer le travail et l’investissement des membres du bureau et notamment de son président. Je suis bien placé pour en parler. A présent, il faut encore doper le contenu afin que toutes les classes d’âge d’ancien trouvent un intérêt supplémentaire à l’association. C’est au final de la responsabilité de chacun.
Un dernier mot ?
« Speed & Precision » : c’est aujourd’hui le défi de toute organisation
« Enjoy » : Prendre du plaisir au travail est crucial. Sans plaisir, il n y a pas de performance
Aux étudiants de l’ESC et tout particulièrement aux jeunes diplômés : je me tiens à votre disposition…
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